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Chroniques de la souffrance, haine et pizzas.
28 février 2013

If you think you can, you can’t. And if you think you can't, you're right.

We areChers amis souffreteux,

Ce titre en préambule pour dissiper d’emblée tout malentendu relatif à la légitimité du statut de chef. Chef, i am, chef, i stay. Certes avec un peu de moins de voix, parfois un peu moins de présence que certains d’entre vous, prise que je suis par mes missions cheftales,  mais avec ô combien plus de souffrance. Et pas n’importe laquelle.

Afin d’ouvrir ce jeudi avant que ce soit lui qui ne m’ouvre, et dans le but de rassembler toutes les conditions optimales pour exprimer la tragédicalité de ma vie (tragédie + radicalité) par le truchement (c’est bien truchement non ?) de ce billet d’intronisation, je suis été déjeuné avec ma reum. D’aucuns d’entre vous qui, s’ils entendent parler de moi depuis des lustres sans avoir la chance ni de me lire, ni de me toucher, ne seront pas étonnés que j’ambitionne, à tout le moins, de faire les choses ainsi que je les ai toujours faites : dans le plus grand sérieux et le plus grand respect de l’ultime souffritude.

J’ai remarqué que beaucoup d’entre vous avaient déployé des efforts considérables pour gravir les échelons : Kini kiffant le Burberry, Abz achetant de l’électroménager un vendredi soir (mention spéciale), Yael mettant ses orteils à rude épreuve dans du sable hostile. Il faut que vous sachassiez que je prends comme preuve de votre admiration toutes les tentatives de putsh, de démonstrations auxquelles vous vous livrez dans le but de péter sur le trône à ma place.

La cohésion de groupe réclame que les sous chefs puissent s’amuser et s’illusionner. Seul un chef sait cela.

Je tenais, à l’occasion de ce billet, à ce que vous vous fassiez chier royalement, et à vous dire (authentique) que j’en suis à mon 2ème lexo entier, histoire de vous pondre un gros truc mou qui vous déçoive totalement : c’est l’art, l’essence de la souffritude. Contritions, déceptions à répétition, frustrations en tout genre, je saurai vous donner le meilleur du pire de moi-même. Vous pouvez compter sur moi.

N’oubliez pas : no one gets out alive !

 

Ah j'oubliais le bonus, une interview de Stéphanie de Monaco, affirmant "qu'on souffre tous de la même manière". Merci qui ?

 

http://www.huffingtonpost.fr/2013/01/17/video-stephanie-de-monaco-stephane-bern-on-souffre-de-la-meme-maniere-de-la-crise_n_2763656.html?utm_hp_ref=france

 

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Commentaires
M
T'aurais presque pu prendre un troisième lexomil pour répondre pour la bannière en commentaire. Ca manque de souffrance.
N
Je la trouve moins sobre et plus marrante. La bannière.<br /> <br /> Je vous répondrai demain car là, faut que je me déguise en fille.
K
Et pour résumer (en tant que chef), il you think you're le chef, you lie.
Y
If you think you're the chef, you don't think<br /> <br /> <br /> <br /> comment vous la trouvez la banniere?
A
if you think you're right, you lie
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