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Chroniques de la souffrance, haine et pizzas.
22 mars 2013

Dur dur ... alex sed lex

Lundi dernier, mon horoscope (de scorpion, le signe des tous-puissants chefs) disait que j'allais passer une semaine très difficile au niveau de mon travail.

Hé bien, chers non-sachants et sous-chefs divers et variés, sachez que mon horoscope avait raison.

Bien évidemment, puisqu'il s'agit de l'horoscope du chef et qu'il SACHE.


Donc, semaine excrémentale.

Sachez qu'en tant que chef, je me dois d'assumer une permanence pour les délinquants de tous bords, afin qu'ils puissent être sauvés défendus devant les tribunaux justes impartiaux humains respectueux de la République française.

Sachez aussi que dans le cadre de cette permanence, je suis assisté par un sous-chef, qui doit me seconder quand je ne suis pas disponible.

Ce sous-chef ne s'est pas déplacé de la semaine et les juges ont appelé votre chef bien-aimé toute la semaine. Souffrance.


Ainsi donc, mardi après-midi, j'ai déplacé ma cheftalique personne jusqu'au tribunal, pour y assister deux personnes.

La première est allée devant le juge d'instruction sans avocat. Juge qui a demandé son placement en détention provisoire. En France, pays des droits de l'homme, la détention provisoire ne peut qu'être exceptionnelle.

...

C'est surtout l'hypcrisie de cette phrase qui est exceptionnelle, tant l'exception est en réalité le principe, en la matière.


Pour faire croire au mis en examen que la France lui garantit ses droits, on a confié le pouvoir de mettre les gens en détention à un juge, appelé Juge les Libertés et de la Détention. Le légendaire JLD.

Devant le JLD, l'avocat est obligatoire et votre chef est par conséquent intervenu pour tenter d'éviter à cette pauvre personne la détention provisoire.

J'ai vaincu, il est ressorti libre.

Chef oblige.

La deuxième personne fait partie de cette catégorie de la population que l'on qualifie de tête de con.

Ce merveilleux individu était accusé d'avoir profité de deux papys. Comme notre cher ex-président, pour faire simple ...

Lorsque je lui ai rendu visite dans sa geole (pays des droits de l'homme oblige), ce charmant personnage m'a accueilli en me disant : "c'est quoi votre nom ? Parce qu'on m'a conseillé Me X"'.

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Toi, je sens que tu vas être mon copain.


Lui ayant expliqué, calmement mais fermement, qu'il fallait pas qu'il commence à me les casser, je lui ai alors conseillé de répondre par des phrases courtes aux questions de juge, histoire de ne pas s'embrouiller, de ne pas chercher à accuser quelqu'un d'autre, et SURTOUT, de ne pas interrompre le juge.

Il a répondu longuement, a interrompu le juge, a répondu à côté et a accusé la voisine.


Avant l'audition, le juge m'a dit qu'il ne demanderait pas de détention provisoire.

A la fin de l'audition, il voulait le mettre en taule. Et l'autre con, qui n'avait visiblement pas compris qu'il s'était mis le juge à dos, a continué à négocier les termes du contrôle judiciaire.


Bref.

Je crois que c'est la première personne que je serai HEUREUX de me faire piquer par un confrère.

Cette fantastique semaine s'est achevée en beauté aujourd'hui (vendredi ...) par cinq présentations devant le juge, dont un chef d'oeuvre abolu, membre de la tribu bien connue des wesh.

Qu'est le wesh ?

Le wesh est un individu de sexe généralement masculin, dont la particularité est d'être l'enfant d'un coq ou d'une poule, ce qui explique son exceptionnel QI.

Le wesh est généralement vetu d'un survêtement, qu'il prend grand soin à rentrer dans les chaussettes, car on sache jamais, un sale batard de sa race pourrait lui voler, t'as vu.

Le wesh il écoute du rap, t'as vu, mais pas du rap de batard genre fatal bazooka t'as vu, du vrai pe-ra genre Booba ou La Fouine t'as vu.

Et t'as vu comment ki se clashent en ce moment Booba et la fouine, t'as vu ? Trop auch, t'as vu.

Bref, j'ai rencontré un wesh. 10 secondes.


Juste le temps que cet énergumène sorte de sa cage et demande au flic qui l'escortait "c'est ça l'avocat ?"

Ce à quoi, votre chef lui a répondu "oui c'est ça l'avocat ..."

Le wesh, sûr de son bon droit et, bien évidemment, victime d'une effroyable injustice, rétorqua alors "a met geai pa bouzouin din na veau ka jet riz hein name repre au chez"

Il avait tout reconnu devant les enquêteurs. Avec cette phrase mémorable : "jeu pran poure laizotre sème à daisse tee nez".

Oui, le wesh sache être poête à ses heures.

Je me suis donc barré, en lui suggérant de s'oter lui-même l'excrément qui semblait le recouvrir, ce qui a déclenché une crise de panique chez ses copains wesh, qui lui ont dit "vazy fet pale kon pran la veau ka !!!"

Mais j'étais déjà parti. Le wesh doit apprendre la politesse.

Fort marri, le wesh déclara plus tard aux policiers l'escortant chez le juge "nan met saitai pa maichen kan jaidi saissa la veau ka saije uste mafe à son deu pare lez tavu".

Et c'est ainsi que le wesh termina sa journée derrière les barreaux.

Met seine or male saitai sade et stiner".

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Commentaires
Y
Sait tadestinai daitre souchaife surtou<br /> <br /> <br /> <br /> tuma biainfai ri golai kyny
M
Edouard, tu commentes une note de kini alors que t'as jamais commenté une des miennes ! Je suis jaloux à mort.
E
c'est qui le wesh ici !?
N
putain, je viens de la relire, elle est mortelle ta note. ça me donne envie de te connaître, c'est te dire !
M
Cette note a été postée un samedi. UN SAMEDI ! Même un wesh respecte le samedi (ou le vendredi). Et toi, t'as posté un samedi bordel ! T'es presque au niveau de byby dans l'abysse de mon mépris. <br /> <br /> Mais comme c'était drôle, t'as le droit de rester sous chef et pas en dessous
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