5 mai 2013
L'émotion vole, les écrits restent
J'ai la larme à l'arme, et mon oeil à l'oeil
C'est demain, pas plus tard, que je rejoins mon cercueil
La vie est une crapule, l'existence une vieille catin
Dont l'oraison funèbre se déroulera demain.
Le soir le désespoir, à l'aube je me dérobe
Au zénith, oser Nietzche, au goûter la télé.
Seigneur, rends-moi mes ailes et ma force tranquille !
OTAN suspends ton vol, et rends-moi mes missiles !
Car on ne sait souffrir de l'âme que d'épisodes orgamisques
Notre existence est condamnée aux arcanes amphigouriques
De blessures, de joies, d'absence et de marques,
Que les dieux les plus doux n'évinceront jamais,
Car la souffrance au fond de moi est bientôt terminée :
Demain, à cette heure, je pars à Center Parcs.
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H
A